- coin-coin
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• 1748; onomat.♦ Onomatopée évoquant le cri du canard. Les coin-coin des canards.⇒COIN(-)COIN, (COIN COIN, COIN-COIN)onomat.A.— Vx. Cri du cochon. La mèche du fouet s'enroule et se noue à la queue du cochon, qui veut se sauver en faisant coin coin! (G. SAND, Correspondance, t. 4, 1812-76, p. 130).B.— Cri du canard. Le canard (...) poussait de petits coin-coin approbatifs (P. ARÈNE, Contes de Paris et de Provence, 1887, p. 262).— P. compar. Succession de bruits stridents émis par une trompe, un klaxon. Un peu plus tard on entendit le coin-coin d'une trompe (S. DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, p. 463).Prononc. et Orth. :[
]. Au plur. des coincoin. Étymol. et Hist. 1858, 15 janv. coin coin imitation du cri d'un cochon (G. SAND, loc. cit.); 1887 coin-coin imitation du cri du canard (P. ARÈNE, loc. cit.). Onomatopée imitant le cri de certains animaux (porc, canard), cf. m. fr. coin « cri du porc », 1611 (COTGR.). Fréq. abs. littér. :2. Bbg. SAIN. Arg. 1972 [1907], p. 110.
coin-coin [kwɛ̃kwɛ̃] onomat. et n. m. invar.ÉTYM. 1748, Fontenelle; onomat. relativement arbitraire pour évoquer le grognement du porc (G. Sand, 1858), le cri du canard, etc. (d'autres langues ont des formes différentes pour les mêmes sons).❖♦ Onomat. || Faire coin-coin. — N. m. || Faire, pousser des coin-coin.♦ Var. || Un couin (pour éviter l'homographie avec coin).0 (…) l'avocat d'Albin Fage, ce terrible ricaneur de Margery dont le « couin » nasillard fait pouffer, rien qu'à l'entendre, la salle et le tribunal.Alphonse Daudet, l'Immortel, p. 357.
Encyclopédie Universelle. 2012.